Après une saison 2021 performante, HSBC entend prendre une année d’avance sur son principal objectif de rentabilité
Maintenant que la grande majorité des banques ont déjà publié leur bilan annuel de 2021, force est de constater que la saison était couronnée de succès. Résultat, l’incertitude de 2020 a cédé la place à un regain de confiance pour ces établissements. Ce qui est d’ailleurs le cas pour la Britannique HSBC désormais convaincue qu’elle prendra de l’avance dans l’atteinte de son objectif principal.
Pour les analystes, une comparaison des banques a permis de découvrir que la période d’incertitude de 2020 n’est désormais plus qu’un mauvais souvenir pour la majorité des enseignes bancaires du Vieux continent ou du pays de l’Oncle Sam. Pour s’en convaincre, il suffit de porter un regard sur les résultats exceptionnels enregistrés en 2021 essentiellement marqué par l’explosion de la rentabilité portée par différents facteurs.
En multipliant par deux son bilan annuel, HSBC est inscrite dans cette liste. De quoi permettre à l’enseigne britannique de se positionner sur une prévision encore plus ambitieuse en 2022. La saison durant laquelle elle a prévu d’accélérer ses pas dans l’atteinte de l’objectif principal que ses dirigeants ont initialement prévu d’atteindre pour 2024.
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2021 était une saison plus qu’encourageante
À l’instar des Françaises BNP Paribas et de Société Générale ou encore des banques américaines, HSBC a aussi connu une saison particulièrement fructueuse en 2021. Et ce n’est pas faute de le croire puisque l’établissement peut se targuer de voir sa rentabilité doubler de volume sur la saison même si les analystes s’attendaient à mieux dans leurs prévisions.
Concrètement, l’enseigne a vu son bénéfice avant impôts passer de 8,8 milliards de dollars en 2020 à 18,9 milliards de dollars sur la période écoulée. Une belle performance essentiellement portée par les activités en Asie selon ses dirigeants notant une contribution élevée à 65% pour cette zone.
Une situation qui intervient, alors qu’en parallèle, sa cotation en Bourse de Londres a pratiquement explosé en affichant une croissance de 29% pour lui permettre de se hisser en tête des classements dans ce domaine avant Barclays à 25% et StanChart à 16%.
2022 le sera davantage
Clôturant la saison 2021 avec d’aussi beaux résultats, HSBC se dit prête à poursuivre dans ce sens selon Noël Quinn, son directeur général déclarant dans un communiqué que :
Nous avons une bonne dynamique pour 2022 et nous sommes confiants dans notre capacité à poursuivre notre stratégie.
Noël Quinn
Ainsi, le regain de confiance est bien au rendez-vous pour la banque qui veut faire mieux que l’année précédente en espérant gagner une année d’avance sur l’objectif principal qu’elle a initialement prévu d’atteindre en 2024. Celui de décupler son rendement de fonds propres à travers une croissance à deux chiffres.
En ce sens, HSBC estime que le resserrement des politiques monétaires des banques centrales devrait lui servir de levier principal. Ce, dans la mesure où cette tendance grandissante se manifestant à travers la hausse des taux d’intérêt venait à devenir un phénomène mondial. De quoi décupler ses marges de rentabilité sur les crédits.
Ce qui ne saurait tarder selon ses dirigeants misant sur la montée en force de l’inflation pour accélérer les choses. En outre, HSBC a prévu d’augmenter ses chances en lançant un programme de rachat d’actions pour un milliard de dollars, alors qu’en parallèle, la banque peut compter sur les provisions sur créances douteuses pour faire face aux éventuels risques liés à la pandémie. Soit, pour près de 8 milliards de dollars puisqu’en 2021, l’établissement n’a repris que 900 millions sur les 8,8 milliards mis de côté depuis le début de la crise.
