On s’attendait à une réforme radicale sur le secteur bancaire britannique, apparemment il n’en est rien. Si l’autorité de la concurrence est favorable à une plus grande transparence des prix notamment pour ce qui concerne les découverts bancaires, les mesures annoncées se sont révélées moins contraignantes que prévu.
À l’issue de dix-huit mois d’enquête, la CMA (Competition and Markets Authority) a dévoilé le 17 mai dernier une batterie de mesures destinées à instaurer une concurrence plus saine sur le marché bancaire britannique estimé à 16 milliards de livres (20,4 milliards d'euros).
Très attendues par les associations de consommateurs, ces recommandations sont pourtant loin d’avoir convaincu les professionnels, estimant que celles-ci ne remettent pas en cause le monopole des Big Four (HSBC, Lloyds, RBS et Barclays) qui contrôlent 85 % des prêts aux PME et de 77 % des comptes mesures.
Face aux critiques, Alasdair Smith, chargé d’enquête pour l’autorité de la concurrence britannique, s’est justifié en expliquant que « casser les quatre ou cinq grandes banques pour en créer huit ou neuf plus petites prendrait cinq ans et ne résoudrait pas les vrais problèmes ».
Par ailleurs, la CMA a décidé de ne pas obliger les établissements à facturer la tenue des comptes courants, dans un pays où la gratuité est la règle. Certaines petites banques réclamaient leur disparition, soulignant que ce service n’était pas réellement gratuit puisque les comptes pouvaient être rémunérés. Pour les supermarchés Tesco, qui disposent de leur propre réseau bancaire, cette pratique « empêche l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché ».
Pour inciter les clients à changer de banques, l’autorité de la concurrence demande une plus grande transparence des prix, notamment pour les frais de découverts. Ainsi, les établissements devront plafonner leurs agios et avertir leurs clients lorsqu’ils risquent de dépasser le découvert autorisé. En faisant jouer la concurrence, les Britanniques réaliseraient jusqu’à 140 livres d’économies par an en moyenne, explique la CMA.
Enfin, l’autorité va lancer un comparatif des frais bancaires en ligne afin de faciliter la vie des consommateurs et leur permettre de trouver la banque la moins chère. Pour Alasdair Smith, l’utilisation du Big data va encore améliorer l’efficacité de ce genre d’outils à l’avenir.
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