Le personnel des banques face aux actes d’incivilité
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Insultes, injures voire agressions physiques sont le lot quotidien du personnel des banques. Ainsi, en 2015, plus de 5800 actes d'incivilité ont fait l’objet de signalement. Cependant, ce chiffre est relativement stable en comparaison avec ceux relevés l’année précédente.
Des faits souvent classés sans suite
Selon la fédération FO (Force Ouvrière), plus de 5800 cas d'incivilité ont été dénoncés par le personnel des établissements bancaires français l’an passé. Sur ces 5800 faits relevés, 45 % des cas relèvent d'actes injurieux ou de propos insultants. 27 cas d’agressions physiques graves ont toutefois été recensés et 233 plaintes ont été déposées.
Mais selon la confédération, « ces chiffres ne reflètent pas la réalité, ils ne représentent que la partie émergée de l'iceberg. Souvent, les employés se murent dans le silence malgré les faits d’humiliation et d’atteinte à la dignité auxquels ils ont été confrontés ».
Différentes raisons peuvent motiver ce silence, notamment la volonté de ne pas donner suite aux faits, mais généralement la hiérarchie les dissuade tout simplement de les dénoncer. Force Ouvrière appelle ainsi les salariés et surtout leurs employeurs – les banques – à agir.
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Quelques propositions qui devraient améliorer la situation
D’après Sébastien Busiris, le représentant de FO-Banques, ces 5800 cas ne correspondent qu’à un tiers des faits d’incivilité réellement vécus par le personnel des banques. Des mesures peuvent cependant être prises, en particulier par les banques elles-mêmes, pour améliorer la situation de leurs salariés.
En premier lieu, réduire les temps d’attente dans le traitement des différents dossiers, souvent jugés trop longs, et qui constituent la principale source de « frustration ». Solution : renforcer les effectifs, tant au niveau du front-office que du back-office.
Le flou qui persiste sur les tarifs bancaires peut également conduire à des conflits. Les banques doivent ainsi jouer la carte de la transparence pour y remédier ou renforcer les outils permettant à la clientèle de mieux se renseigner sur ce point, tels le comparateur de frais bancaires.