Le défi de la transformation digitale pour les banques traditionnelles
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Les établissements bancaires ont tout intérêt à évoluer, ce qui ne semble pourtant pas facile pour eux.
Pour survivre, les banques traditionnelles sont contraintes d’évoluer ! En effet, engagées depuis quelques temps dans une course effrénée face aux enseignes en ligne, les banques de réseau doivent repenser leur modèle pour ne pas se faire voler leurs parts de marché.
Les comparateurs banques révèlent pourtant que les enseignes classiques sont à la traîne comparées à leurs consœurs en ligne, d’où la nécessité pour elles de se transformer. Bien qu’elle soit obligatoire, la révolution des établissements traditionnels semble toutefois difficile à mettre en œuvre. Explications !
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Les sources de retenue
La signature du partenariat entre Société Générale et JAM pour offrir aux étudiants des services bancaires, via un assistant virtuel, témoigne notamment de ce malaise des établissements traditionnels. La retenue est d’autant plus accentuée par le développement de la banque virtuelle, des applications en ligne et de l’intelligence artificielle.
Les obstacles qui se dressent devant les banques de réseau sont ainsi nombreux et interdépendants. Il faut toutefois éviter de les caricaturer comme des organismes archaïques d’une autre époque, sur le point de disparaître.
Du fait de la gestion de gros volumes de données, elles ont été, avec les compagnies d’assurance, parmi les premières à intégrer la mécanisation puis l’informatique dans leur processus. C’est particulièrement le cas des banques de dépôt qui, contrairement aux banques d’affaires, ont été contraintes de gérer, dès le départ, des quantités importantes de comptes et d’opérations.
Les facteurs de blocage
Avec l’émergence des systèmes informatiques dans les années 60-70, les processus de traitement ont été modifiés. Aujourd’hui, les banques sont organisées par et autour de leur système d’information et de leur clientèle. Bien que nécessaire, faire évoluer ce système n’est pas évident car cela requiert une extrême prudence et une maîtrise des implications.
D’autant plus que ce ne sont pas l’intégralité des usagers des banques traditionnelles qui sollicitent une telle évolution. C’est notamment le cas de La Poste ou du Crédit Agricole qui disposent d’une clientèle traditionnelle, âgée, peu accoutumée à la technologie et pas encline à s’y habituer. Souvent, les banques classiques isolent dans une startup, une filiale ou une marque spécifique les services de banque en ligne.
Cette solution leur permet de faire coexister deux offres de services destinées à des clientèles totalement différentes. Si les besoins finaux essentiels sont les mêmes (dépôt d’argent, constitution d’un patrimoine, prêt…), les modalités sont toutefois pratiquement différentes.
Apporter des réponses à des besoins différents au sein d’un système unique nécessite le rajout davantage de complexité à un système déjà très difficultueux Alors oui, la révolution des banques traditionnelles est difficile à réaliser.