Le premier rapport de l'observatoire des tarifs bancaires vient d'être mis en ligne par le comité consultatif du secteur financier (CCSF).
Rappel
La loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010 permettait au CCSF de suivre une mission analysant l'évolution des tarifs bancaires. Pour cela il a été constitué en 2011 l'Observatoire des tarifs bancaires dont les membres sont issus de divers horizons aussi bien du milieu bancaire qu'associatifs.
Le rapport présenté par l'observatoire concerne l'évolution des tarifs 2011 et se base sur les tarifs de 126 banques.
L'observatoire a analysé l'évolution des tarifs entre 2010 et 2011 issus des extraits standards et a fait les observations suivantes :- l'abonnement à la gestion sur Internet : -13% (-15% depuis 2009)- Produit offrant des alertes sur la situation du compte par SMS : - 7% (-8% depuis 2009)- Cotisations annuelles des cartes de paiement à débit immédiat : +1% (+3% depuis 2009)- Cotisations annuelles des cartes de paiement à débit différé : +0,8% (+1,5% depuis 2009)- Cartes de paiement à autorisation systématique : +1,5% (+4% depuis 2009)- Retrait en euros dans un DAB d'un autre établissement en zone euro : +3% (+12,7% depuis 2009)- Virement occasionnel : +1% (+2% depuis 2009)- Mise en place d'un prélèvement : -8% (-8% depuis 2009)- Commission d'intervention : +0% (+0,7% depuis 2009)- Assurance perte ou vol des moyens de paiement : +1,2% (+1,8% depuis 2009)
Le rapport observe donc 3 baisses au niveau de l'abonnement à la gestion internet, au niveau des produits d'alertes et pour la mise en place d'un prélèvement.
En dehors des frais de retraits, les hausses restent modérées. Selon l'observatoire, elles sont inférieures à l'évolution des prix de la consommation de l'Insee qui était de 2,9% entre 2009 et fin juillet 2011.
Seuls les frais de retraits dépassent ce taux. Retraits dont les banques renoncent au fur et à mesure la gratuité à l'image de la banque postale. Le rapport met en relief que « tout en présentant des hausses moyennes faciales très faibles, inférieur à 0,01 euro, ces évolutions entraînent potentiellement une forte hausse des frais selon le nombre de retraits effectués ».
Parmi les hausses qui font l'objet d'une remarque particulière, l'observatoire des tarifs bancaires fait remarquer l'existence de limitation journalière ou mensuelle des commissions d'intervention.
Selon l'observatoire, la moyenne pondérée des plafonds mensuels s'établit à 163,85 euros en baisse de 11% par rapport à 2009 alors que le plafond journalier s'élève en moyenne à 24,51 euros en progression de 0,3% entre 2009 et 2011.
Le rapport présente également l'évolution des packages
Le nombre de package reste relativement stable avec 582 packages pour 126 banques du panel.
Selon l'observatoire les prix des forfaits de base minimum et maximum sont restés stables ou en légère baisse. 67% des packages avec cartes (hors package très haut de gamme) sont restés stables.
Le nombre d'offres qui ne proposent pas de carte automatiquement a augmenté de 4,5%.
D'ailleurs 72% des offres sans carte automatique voire même sans option automatique ont enregistré une hausse de cotisation.
A l'inverse 41% des offres avec carte mais sans option ont vu progressé leur coût ou dans 49% sont restés stables.
Une tendance à la personnalisation
L'observatoire a constatée une tendance à la personnalisation des forfaits. Forfaits personnalisables qui permettent la sélection d'options.
Cette tendance à la personnalisation des offres se retrouve dans les forfaits à destination des jeunes qui ont diminué sur l'ensemble des banques (-16,67%) pour être remplacés par l'intégration de réductions pour les jeunes dans les offres classiques.
Un rapport au gout inachevé
Globalement l'observatoire propose un rapport relativement neutre qui n'indique pas dans le détail les mouvements de chaque banque et qui ne permet pas d'avoir un avis tranché sur l'évolution des tarifs bancaires plus particulièrement celles des banques de réseau.
Il faut regretter que les banques en ligne qui proposent de loin les tarifs les moins chères soient absorbées dans le groupe de banques analysées ne permettant pas d'avoir une idée dans l'absolu de l'évolution des tarifs entre les banques en ligne et les banques de réseau.
Un petit goût d'inachevé qui peut conduire à croire que l'observatoire a souhaité un rapport qui ménage toutes les éventuelles susceptibilités.
Faites des économies, suivez l’activité de vos comptes et simulez un achat immobilier ou un crédit consommation.
Meilleurtaux Placement Reprenez le pouvoir sur votre épargne.Suivez la performance de tous vos contrats (assurance vie, retraite, immobilier, défiscalisation) et re-versez facilement. Garantie 0 paperasse.
Meilleurtaux Partenaires L’application gagnante pour les professionnels.Augmentez votre chiffre d’affaires immobilières, gagnez en efficacité lors des premières visites, développez votre business au delà de l’immobilier et travaillez votre image et votre réputation.
Attention, vous pouvez être sollicités par de faux conseillers Meilleurtaux vous proposant des
crédits et/ou vous demandant de transmettre des documents, des fonds, des coordonnées bancaires,
etc.
Soyez vigilants · Meilleurtaux ne demande jamais à ses clients de verser sur un compte les sommes
prêtées par les banques ou bien des fonds propres, à l’exception des honoraires des courtiers. Les
conseillers Meilleurtaux vous écriront toujours depuis une adresse mail xxxx@meilleurtaux.com
Vous avez un doute sur l’un de vos contacts ou pensez être victime d’une fraude ? Consultez notre guide.