Les propositions de l’association contre les abus bancaires

Des solutions pour améliorer le pouvoir d'achat des Réunionnais

Le 10 octobre dernier, l'association contre les abus bancaires a adressé une lettre à François Hollande, le président de la République et à Victorin Lurel, ministre chargé de l'Outre-mer, dénonçant les tarifs exorbitants pratiqués par les établissements bancaires. 

Des propositions pour renforcer la transparence des offres bancaires

L'association contre les abus bancaires demande dans le courrier qu'elle a rédigé que le consommateur soit libre de choisir sa banque. Elle recommande ainsi que des mesures soient prises pour empêcher certains abus pratiqués par les banques, notamment dans la dénomination des produits. Ainsi, les clients seront mieux informés avant de souscrire.

D'après la même association, la transparence est une nécessité parce qu'elle contribuera à booster la concurrence, et par voie de conséquence, elle incitera les établissements bancaires à réviser leurs tarifs. Les consommateurs doivent en effet être en position de choisir en disposant d'outils performants.

Résoudre le problème des gérants d'entreprise

L'association contre les abus bancaires attire également l'attention du gouvernement sur les difficultés rencontrées par les dirigeants d'entreprises. Depuis la crise économique, les charges augmentent et les excédents s'accumulent, pourtant, le rendement des activités a tendance à baisser. Par ailleurs, les banques sont devenues plus exigeantes dans le cadre de la sélection des souscripteurs.

Des solutions concrètes pour améliorer le pouvoir d'achat des Réunionnais

Pour que le système bancaire réunionnais soit transparent et adapté à la réalité sociale actuelle, l'association contre les abus bancaires a fait des suggestions spécifiques dans la lettre adressée au président de la République et au ministre chargé de l'Outre-mer.

D'abord, une table ronde qui verra la participation de l'État, des banques, des représentants des syndicats et des associations des professionnels de l'île devrait être organisée pour que les solutions adoptées soient bénéfiques pour tous les acteurs concernés. Un accent a été mis sur les alternatives aux fermetures des sociétés et aux financements des projets des entreprises.

Les professionnels devraient disposer, tout comme les particuliers, d'un comparateur de tarifs bancaires. Le gouvernement devrait également demander à l'Institut d'émission des départements d'outre-mer (IEDOM) et à la fédération des banques de La Réunion de réduire les intérêts journaliers des sociétés qui rencontrent des difficultés.

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