La FBF dénonce les accusations de UFC QueChoisir
Le 26 octobre 2010, UFC Que Choisir publiait une étude dans laquelle l'association dénonçait le manque de transparence des frais bancaires.
L'étude soulignait notamment l'inutilité de certains packages rassemblant divers services qui ne seront utilisés par l'usager qu'à moitié.
L'étude souligne également que certains frais bancaires progressaient bien au-delà de l'inflation.
L'association cite comme exemple les cartes bancaires telles que la carte bleue standard dont l'augmentation moyenne est de 10% ou encore les retraits qui pour certaines banques ont progressé de plus de 64%.
Les écarts tarifaires entre région sont soulignés par l'étude qui constate que les banques de l'ouest sont les moins chères comparées à celles du Sud de la France.
UFC que Choisir accuse également les banques de freiner la mobilité bancaire. Après plus d'un an de l'engagement pris par les banques de facilité celle-ci par la mise en place de service mobilité, l'association observe que 86% des banques ne communiquent pas sur ce service et 60% refusent de récuperer la liste des prélèvements auprès de l'ancienne banque.
Pour la Fédération Bancaire Française (FBF), les accusations d'UFC QueChoisir sont fausses.
Lors d'une réunion avec le Comité Consultatif du Service Financier (CCSF) mis en place par la ministre Christine Lagarde, la FBF a affirmé que contrairement aux déclarations de l'association des consommateurs, les banques ont mis en place le dispositif d'aide à la mobilité et que celui-ci monte en puissance.
Selon la FBF en 2009, 300 000 dossiers de mobilité bancaire ont été traités. Ils devraient passer à 600 000 en 2010. Chiffre qui devrait encore progresser en 2010.
Pour la FBF, ces chiffres sont la preuve que la mobilité bancaire est bien appliquée par les banques, "dire ou laisser entendre le contraire n'est pas admissible".