Crédit du nord : une banque chère qui se porte bien

Malgré la course aux tarifs bancaires les moins chères, Crédit du Nord a adopté une stratégie basée sur la relation client qui paye aujourd'hui.

Le crédit du nord qui ne s'est pas lancé tous azimuts sur la réduction de ses tarifs, a préféré axer ses efforts sur la proximité avec le client.

Déjà en mars 2011, le trophée Qualiweb/stratégies qui distingue les marques et institutions les plus performantes en matière de relation client en ligne, récompensait la banque pour son activité banque à distance.

Cette stratégie du renforcement de la relation client semble fonctionner puisque dans un communiqué de presse, le Crédit du Nord annonce pour le premier semestre 2011, une croissance de son produit net bancaire de +20,1% et évolution du fonds de commerce de plus de 5,4%.

Les 150 implantations d'agences entre 2004 et 2010 ont permis la réalisation de 16,7% de la conquête de nouveaux clients particuliers et professionnels du groupe.

Au premier semestre 2011, 48 000 particuliers ont ouvert un compte au Crédit du Nord.

Pour Vincent Taupin, Directeur Générale du groupe Crédit du Nord, « cette performance valide la qualité du modèle des banques du groupe, fondé sur la proximité ... et confirme la pertinence du programme d'ouverture d'agences ».

Alors que beaucoup de banques s'attachent à dématérialiser la relation client au risque de voir disparaitre l'agent bancaire tel qu'on le connait aujourd'hui (voir l'article « La banque en ligne Boursorama va fermer ses dernières agences »), le groupe Crédit du Nord poursuit sa stratégie de développement en dur avec de nouvelles agences et le recrutement de près de 750 collaborateurs pour 2011.

Vincent Taupin reconnait que le Crédit du Nord est la banque la plus chère de France. Mais selon lui, « il existe une vraie clientèle également pour ce type de banque, pour lesquelles on paie pour avoir un service».

Le Crédit du nord s'adresse donc à une catégorie de consommateurs bancaires disposant de moyens financiers suffisants pour s'astreindre à payer « la banque la plus chère de France ».

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