La Banque de France prévoit 0,4% de croissance au quatrième trimestre
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Publié le par Meilleurtaux Banques
L’enquête de conjoncture de l’institution monétaire révèle une embellie de l’activité des entreprises dans l’industrie et dans les services.
Selon une première estimation de la banque centrale, la croissance de l’économie devrait s’établir à 0,4% au quatrième trimestre. Ce chiffre renvoie ainsi à une accélération de l’activité après la légère hausse de 0,2% au troisième trimestre.
Les prévisions de l’institution monétaire sont tablées sur l’enquête de conjoncture qu’elle a menée auprès des entreprises. Celles-ci sont conformes aux derniers pronostics de l’Insee.
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Une croissance tirée sur plusieurs secteurs
Au mois d’octobre dernier, la production industrielle s’inscrit légèrement à la hausse. La croissance se reflète, entre autres, dans le secteur automobile, la chimie et la pharmacie. L’institution monétaire souligne qu’avec des carnets de commandes bien garnis, les dirigeants des entreprises envisagent d’augmenter davantage la production en novembre.
Dans le secteur des services, l’activité s’est de nouveau dynamisée, notamment pour les prestations informatiques et le transport. En octobre, les effectifs poursuivent par ailleurs leur progression, les prix restant orientés à la baisse. Quant au secteur du bâtiment, les carnets de commandes sont également assez étoffés. Résultat, la banque centrale anticipe que les chefs d’entreprise feront davantage preuve d’optimisme pour ce mois de novembre.
L’objectif de croissance du gouvernement reste hors d’atteinte
Grâce à ce regain d’activité, l’économie française devrait se relancer après le coup de fatigue brutal au printemps (-0,1%) suivi d’un troisième trimestre décevant (0,2% contre les 0,3% prévus par la Banque de France). Toutefois, cette embellie ne sera pas suffisante pour atteindre l’objectif de croissance fixé par le gouvernement pour 2016 qui est de 1,5% du PIB.
Important Ce niveau est désormais hors de portée en raison du retard accumulé lors des trimestres précédents. Récemment interviewé sur France Info, Michel Sapin, ministre de l’Économie et des Finances, semble être conscient que la prévision du gouvernement ne sera pas réalisée.
De nombreux économistes déclarent d’ailleurs que les 1,5% ne pourraient être atteints que si la France engrange une croissance record de 1,2% au dernier trimestre. Du jamais vu depuis presque quinze ans. Selon l’Insee, la croissance ne devrait pas excéder les 1,3% cette année. Une estimation analogue à celles du FMI et de l’OCDE.