Les clients peuvent comparer les frais bancaires sur un site dédié
- Détails
-
Publié le par Meilleurtaux Banques
La généralisation de l’augmentation des frais de tenue de compte par les banques françaises, et le tollé des associations de consommateurs ont poussé le ministre des Finances à prendre des résolutions.
Lancement d’un comparateur public des frais bancaires
Un nombre croissant de grandes banques en France ont revu leurs tarifs à la hausse, provoquant le mécontentement des clients. Au début de l’année, leurs dirigeants avaient dû s’expliquer devant Michel Sapin. Il s’était alors prononcé en faveur de la plus grande lisibilité concernant les tarifs pratiqués par chaque établissement, notamment afin de faciliter un éventuel changement de banque.
Une rencontre entre le ministre et le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) a conduit à la décision d’améliorer la transparence sur le secteur et les relations entre les banques et les consommateurs en mettant en place un outil comparatif banque.
Emmanuel Constans, président du comité, a ainsi piloté une étude poussée portant sur les frais de tenue de compte facturés par les acteurs du marché. Dès la mise en ligne de cet outil en libre accès, le 1er février dernier, certaines grandes enseignes comme BNP Paribas ou encore Société Générale ont réduit leurs barèmes.
Je compare les offres bancaires
Bercy vise une plus large utilisation de la carte bancaire
Outre cet effort d’information, Bercy veut élargir l’utilisation de la carte bancaire, même pour de petits montants, insistant sur le progrès que représente la possibilité de recourir à ce mode de paiement dès le premier euro.
L’enjeu est donc maintenant de donner aux commerçants les moyens d’accepter les transactions par carte bancaire sans restriction de montant. Les pouvoirs publics doivent également instaurer un système d’opération automatisé, dispositif qui s’inscrit dans le cadre de la mobilité bancaire voulue par la loi Macron. Aussi bien ces mesures que le nouvel outil devraient être opérationnels au 1er février 2017. D’ici là, l’État appelle les banques à mettre en œuvre une stratégie de mobilité des services bancaires par des actions concrètes.