Les banques britanniques sabrent leurs dépenses pour rester compétitives
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Les grands groupes bancaires britanniques, dont les revenus sont à la baisse ces derniers temps, continuent de réduire leurs coûts pour maintenir leur rentabilité.
Les banques britanniques restent dans le rouge
Les banques britanniques tardent à retrouver leur rythme de croisière. La majorité d’entre elles ont réussi à se tirer d’affaire huit ans après la crise de 2008, en présentant un bilan solide et en étant débarrassées de leurs actifs risqués. Elles peinent toujours à renouer avec la croissance, à en croire leurs résultats trimestriels au mois de mars 2016.
HSBC a subi le contrecoup de la déroute des marchés financiers et du ralentissement économique asiatique, continent où elle réalise la plus grande partie de ses revenus. Selon les analystes de Deutsche Bank, la première banque britannique enregistre son plus mauvais trimestre depuis 2012.
Barclays s’en tire plutôt bien malgré une baisse des revenus de son pôle banque d’investissement (-4 %). Pour le cas de Lloyds, dont les activités sont essentiellement orientées vers les métiers de banque de détail au Royaume-Uni, les revenus sont également en retrait au premier trimestre, plombés par les taux bas actuels.
Les experts de Berenberg estiment que cette tendance devrait se poursuivre. Ils rappellent que la faiblesse des taux place les marges d’intérêt des banques constamment sous pression et que la production de prêts reste faible. Ainsi, les revenus de Lloyds vont reculer de 2 % par an d’ici à 2018.
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Restructuration en vue pour les banques britanniques
Ainsi, pour garantir leur compétitivité et faire face aux enjeux de la rentabilité, les banques britanniques accélèrent leurs plans de restructuration. Lloyds a annoncé la fermeture de 200 agences et la suppression de 9 000 postes. HSBC, pour sa part, a décidé de réduire ses dépenses de près de 7 % au premier trimestre. Alors que le nouveau directeur général de Barclays, Jes Staley, accélère son programme de cessions d'actifs en Afrique et en Europe.
Mais la palme du mauvais élève revient à la Royal Bank of Scotland. Sauvée de la faillite par l’État britannique en 2008, elle a enregistré une perte de 1 milliard de livres au premier trimestre et se dirige tout droit vers sa neuvième année de déficit.
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