BNP, Crédit Agricole et Société Générale pourraient être lourdement affectées par une éventuelle crise italienne. La victoire du « non » au référendum italien a une répercussion conséquente sur les valeurs bancaires locales. Si la situation venait à se dégrader, les banques françaises seront sûrement affectées sur les prochains mois. Détails !
Les Italiens n’ont pas accepté la réforme constitutionnelle proposée par Matteo Renzi. Le non l’a emporté largement sur le « oui » (60% contre 40% des voix). Le verdict a mené la démission du chef du gouvernement. Le président de la république pourrait par conséquent convoquer de nouvelles élections. Les Italiens pourraient ainsi voir le Mouvement 5 étoiles du populiste Beppe Grillo se faire élire.
Notons qu’il est possible que ce dernier propose un « Italexit » ou « Itaxit » c’est-à-dire la sortie de l’Italie de l’Union Européenne.
Largement anticipée, la victoire du « non » n’est pas une grande surprise. C’est ainsi que les marchés d’actions européens semblent résister aux effets du verdict. Les valeurs bancaires italiennes accusent quant à elles le coup et leurs cours s’inscrivent considérablement à la baisse.
Si pour l’instant, le taux d’intérêt à 10 ans en Italie n’a que faiblement progressé (1,97%), il est pourtant fort probable qu’il bondisse à moyen terme. Laurent Geronimi, directeur de la gestion taux chez Swiss Life Banque Privée, explique en effet qu’ « en raison d’une augmentation probable de la prime de risque sur le pays », ce taux pourrait décoller à moyen terme.
Étant donné que l’Italie est déjà lourdement endetté (sa dette publique représente 132% de son PIB, soit un tiers de plus que la France), une augmentation des taux d’intérêt ne serait pas sans conséquence. Une crise économique et financière est redoutée. Celle-ci affectera inévitablement les banques italiennes fragilisées par diverses créances douteuses.
En cas de choc, les meilleures banques françaises, relativement exposées à l’Italie, ne seront sans doute pas épargnées.
BNP détient, via sa filiale transalpine BNL, pour 20 milliards d’euros d’actifs en bons du Trésor italien. Quant au Crédit Agricole, très présent via sa filiale de gestion d’actifs Amundi, il pourrait perdre des plumes sur des obligations d’État et actions italiennes, en particulier sur les valeurs bancaires. Société Générale serait aussi affectée, notamment du fait de ses liens (sur des projets constructions ferroviaires par exemple…) avec le géant bancaire italien Unicredit et la banque IntesaSanPaolo (considérée comme systémique par le FMI)…
Laurent Geromini
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