La Caisse d’Épargne place le digital au cœur de son développement
La Caisse d’Épargne vise 80 % d’utilisation de ses services numériques d’ici 2017.
Le plan de développement du groupe BPCE, présenté à Lille, livre les axes prioritaires du groupe bancaire, avec le numérique en tête.
La Caisse d'Épargne veut convertir 80 % de sa clientèle au digital
Selon François Pérol, président du directoire des Banques populaires/Caisses d'Épargne, le choix du digital en première position s'impose du fait du changement des habitudes de consommation des usagers.
En effet, la banque n'échappe pas à l'engouement des consommateurs pour les nouvelles technologies. En ce qui concerne le groupe, 53 % deses clients utilisent déjà ses services sur smartphones ou tablettes à l'heure actuelle.
D'une part, ils revendiquent le digital pour la mobilité, la rapidité et la simplicité. De l'autre, ils veulent pouvoir continuer à bénéficier des avantages du système traditionnel, à savoir le contact humain et l'assistance d'un conseiller.
Le groupe présente « Dilizi », son nouveau système d'encaissement sur appareil mobile
L'objectif du groupe d'ici 2017 est de maximiser le recours au digital. L'offre va également être adaptée en conséquence, pour que les 49 % de prestations actuellement disponibles par voie digitale passent également à 80 %au moins.
Une conférence de presse a ainsi été l'occasion de présenter un nouveau produit baptisé « Dilizi », un système d'encaissement accessible depuis un appareil mobile. Destiné aux commerçants, artisans, professions libérales, associations et autres professionnels itinérants, il est pour l'heure en phase de test et devrait être mis sur le marché à partir de la troisième semaine de juin.
Néanmoins, certains défis persistent, notamment en matière decybersécurité. Actuellement, les attaques informatiques sont de plus en plus sophistiquées, et les hackers sont de mieux en mieux organisés, ce qui impose des investissements colossaux afin de garantir aux clients une sécurité sans faille pour toutes leurs opérations.
Trois autres axes vont supporter le développement du groupe BPCE
En sus du numérique, trois autres secteurs vont assurer le développement du groupe, qui ambitionne de devenir un acteur majeur de l'épargne et de l'assurance, et qui souhaite renforcer sa présenceà l'international.
En plus de ces perspectives, le BPCE a fait le bilan de ses réalisations. Avec 863 millions d'euros au premier trimestre 2014, son bénéfice net a enregistré une hausse de 16,6 %, consolidant sa solvabilité depuis fin 2013.