BNP Paribas, Société Générale et La Banque Postale : Lancement de Paylib, le PayPal français
BNP Paribas, La Société Générale et La Banque Postale ont lancé la solution de paiement en ligne PayLib.
PayLib permet d'effectuer un paiement grâce à un code personnel. Il n'est pas nécessaire d'entrer son numéro de carte bleue.
PayLib est accessible depuis n'importe quel support : ordinateur, tablette, mobile.
Pour le trio français de banques, l'objectif est d'attirer des clients frileux jusqu'à aujourd'hui de passer par des systèmes de paiement étrangers.
En mettant en avant le caractère franco-français du système de paiement, le tryptique bancaire tente de rassurer l'usager de paiement en ligne et de le convaincre de passer par le système PayLib.
Un lancement tardif ?
Le concurrent PayPal est sur le marché depuis plus d'une dizaine d'année. D'autres banques françaises se sont essayées, notamment le Crédit Agricole en 2011 avec Kwixo dont on connaît le succès mitigé.
Alors pourquoi BNP Paribas, La Société Générale et La Banque Postale ont-elles malgré tout lancé PayLib ?
La raison est probablement liée aux développements des smartphones qui aujourd'hui conduisent les banques à proposer des solutions de paiement « sécurisé » à leurs clients.
Le concurrent PayPal n'est pas encore très développé sur les solutins de paiement mobile. C'est donc une opportunité pour BNP Paribas, Société Générale et La Banque Postale de rattraper son retard et de proposer une solution alternative à leurs clients.
Un lancement prudent ?
Les 3 banques sont prudentes. Elles se sont alliées pour lancer PayLib réduisant ainsi la prise de risque en partageant le coût de développement et en démultipliant la force de communication.
De plus, les banques étant directement en contact avec leurs clients via leurs agences, elles pourront plus facilement proposer leur solution de paiement PayLib plus facilement soit en l'intégrant à des conventions de compte, soit en option. Ce que le concurrent PayPal ne pourra jamais faire.
Avec un objectif de 28 millions de clients cumulés, espérons que ce projet soit un réel succès et non la énième tentative d'une entreprise française de rattraper son retard technologie.
