Vol de carte bleue, le Crédit Agricole aurait voulu se défiler de ses engagements
Perte d'une carte bancaire, la banque est tenue de dédommager
Pendant leurs vacances en Espagne un couple du Limoux a vécu une mésaventure : en faisant un petit pique-nique au soleil, ils ont laissé les fenêtres de la voiture ouvertes. Un larron a en a profité pour subtiliser une carte bancaire qui se trouvait dans le véhicule. Comme aucun code secret n'est requis pour effectuer un paiement dans les établissements commerciaux espagnols, le voleur a dépensé 3 820,15 euros.
La banque refuse d'abord de dédommager
Le couple se plaint auprès des responsables de leur banque, mais le Crédit Agricole n'a pas accepté de rembourser les 3 820 euros prélevés par le voleur en Espagne. Suite à cette réponse décevante, le couple de Limouxins s'adresse à l'UFC Que Choisir qui a déclaré que la responsabilité du Crédit Agricole reste engagée et la banque est dans l'obligation de dédommager son client.
L'association qui protège les droits des consommateurs a également rappelé que l'émetteur de la carte doit d'abord prouver l'existence d'une faute lourde commise par le titulaire avant de pouvoir se décharger de sa responsabilité. Pour sa défense, la banque soutient que le code confidentiel de la carte était à la portée du voleur, mais les victimes réfutent cette affirmation gratuite.
La banque change d'avis
Après une évaluation de la situation, l'UFC Que Choisir n'a pas hésité à terminer son courrier par une menace d'assignation en justice. Redoutant cette procédure préjudiciable, le Crédit Agricole a finalement accepté de rembourser la somme volée trois jours après la réception de cette lettre. En informant leur client de leur décision finale, la banque n'admet toujours pas sa responsabilité. Le couple a ainsi attendu plusieurs mois avant d'obtenir gain de cause.