

Avec l’inflation actuelle, les ménages français sont à la recherche de solutions afin de pouvoir économiser et maîtriser leurs finances. Le « cashback » fait partie des moyens vers lesquels ils peuvent se tourner pour ce faire. Cette pratique, très courante outre-Atlantique, commence à faire son chemin dans l’Hexagone et constitue une nouvelle opportunité de séduire la clientèle pour les organismes de financement et les commerces.
En France, le cashback est progressivement adopté par les banques.
ImportantPouvant se traduire par « argent en retour » ou « somme remboursée », le cashback consiste, pour le client, à se faire rembourser une partie de ses dépenses, moyennant une souscription à un service donné.
Le plus souvent, le cashback s’applique à une carte bancaire. Utilisée comme moyen de paiement, cette dernière permet de capitaliser de petites sommes à chaque transaction effectuée, que ce soit lors d’un achat en magasin ou sur un site de e-commerce.
Les montants des cashback dépendent des banques qui les proposent , mais également des termes du contrat conclu avec le client. Dans la majorité des cas, la valeur du remboursement se situe entre un centime et 10 centimes d’euros. Certaines enseignes choisissent d’exprimer leurs cashback en pourcentage et, en moyenne, le titulaire de la carte récupère 2 % à 4 % du montant de ses transactions.
Si l’économie réalisée par le client ne parait pas si conséquente de prime abord, au bout d’un certain temps et après quelques transactions, la somme créditée sur son compte gagne en importance. L’une des manières d’obtenir des cashback plus élevés, outre le fait de faire jouer la concurrence, est de souscrire à des offres « Premium ». Les banques seront alors plus enclines à accorder un pourcentage de cashback à deux chiffres.
ImportantConnues pour leur agressivité en termes de tarifs, les banques dématérialisées sont adeptes du cashback et n’hésitent pas à proposer des sommes élevées.
La néobanque Pumpkin qui, pour 30 euros dépensés par un client chez Auchan (avec qui elle a conclu un partenariat) crédite le compte de celui-ci de 10 euros.
Les autres établissements proposent des offres dans la limite de leurs moyens. Certaines d’entre elles choisissent plutôt d’offrir un cashback à l’ouverture d’un compte. Dans ce cas-là, le compte n’est crédité qu’une seule fois, mais avec des sommes beaucoup plus élevées. Par exemple, en guise de prime de bienvenue, la Société Générale et Boursorama offrent une prime de 130 euros.
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