La Banque Postale : 30 000 guichetiers formés pour vendre des produits bancaires d’ici la fin de l’année
Le groupe La Poste : 30 000 guichetiers seront formés d’ici la fin de l’année à la vente de produits bancaires.
Le groupe La Poste veut développer ses activités bancaires
Le groupe La Poste poursuit la recherche d'autres relais de croissance pour pallier la baisse des revenus liés à ses services postaux. C'est ainsi qu'il compte sur la Banque postale pour surmonter ses difficultés financières. Selon le journal Les Échos, 30 000 guichetiers seront formés d'ici la fin de l'année 2014 pour distribuer des produits bancaires.
Un réseau multimétier et multicanal au sein du groupe La Poste
Confrontée depuis quelques années à une baisse continue de ses revenus pour son activité courrier, La Poste s'engage dans une profonde refonte de son modèle économique. Présenté le mardi 28 janvier à son conseil d'administration, son plan stratégique vient de franchir une étape importante.
À travers cette nouvelle stratégie, l'entreprise publique cherchera à développer la Banque Postale (BP) dont la contribution devrait atteindre plus de 60 % du résultat d'exploitation, selon les prévisions de la direction. Pour parvenir à cet objectif, elle mettra à profit son très vaste réseau pour développer son activité bancaire.
Ainsi, d'ici la fin de l'année, 30 000 guichetiers seront formés à la vente de produits bancaires : livrets d'épargne, cartes bancaires et assurances simples. Jusqu'ici, leurs tâches se limitaient à la gestion des opérations de retrait ou de dépôt sur les comptes des clients.
Les conseillers financiers délestés de la vente de produits simples
Selon Raymond Moya, représentant syndical et chargé du réseau du groupe La Poste chez FO : « il s'agit d'élargir les responsabilités aux guichetiers afin d'accroître le taux d'équipement des clients. Ces derniers sont, pour leur part, invités à réaliser les opérations sans valeur ajoutée uniquement auprès des automates ».
Les guichetiers de La Poste ainsi formés viendront s'ajouter aux 9 200 conseillers spécialisés déjà en place dans les agences. Ces derniers, qui n'auront plus à vendre les produits les plus courants, pourront de leur côté se focaliser davantage sur la distribution de produits plus « complexes », tels que les assurances-vie et les crédits.