BPCE à l’heure des économies en informatique
Le groupe Banques Populaire Caisses d'Epargne (BPCE) vise 70 millions d’euros d’économies grâce à son projet de mutualisation de sa production informatique.
70 millions d'euros d'économies pour BPCE avec à la mutualisation de sa production informatique
Dans un souci constant d'optimiser ses coûts et son efficacité, le groupe BPCE a présenté cette semaine son projet de création d'une filiale visant à regrouper sesactivités de production informatique.
Un projet à deux volets pour 70 millions d'euros annuels d'économies
Les activités concernées concernent à l'heure actuelle 1 200 salariés et représentent un budget annuel de fonctionnement estimé à 400 millions d'euros. Pour l'heure, BPCE-IT se divise en trois entités : BPCE SA, l'organe central, IT-CE qui gère l'IT de l'ensemble des agences Caisses d'Épargne, et enfin, i-BP, qui s'occupe du réseau des Banques Populaires.
Cette recherche de synergie et de mutualisation des ressources IT entre dans le cadre du plan stratégique 2014-2017 du groupe annoncé en novembre. Sur un objectif global de 900 millions d'euros d'économies, 27 % devraient être réalisées sur les systèmes d'information. Avec ce projet de mise en commun qui comporte deux volets, BPCE ambitionne ainsi de dégager chaque année 70 millions d'euros d'économies.
Le premier volet porte sur l'ouverture au premier trimestre 2015 d'une nouvelle structure qui sera détenue conjointement par les trois entités existantes, et qui portera le nom de « BPCE Infogérance et Technologies ». Elle prendra également en charge la production des services de crédit à la consommation, de paiement et de monétique, ainsi que de titres Natixis. Sera en revanche exclue la production de la banque de financement et d'investissement.
Le second volet du projet concerne la spécialisation des centres régionaux qui hébergent ces différentes activités.
Le projet se fera à effectif constant
Du point de vue des ressources humaines, la banque promet de maintenir les effectifs. Le nouveau pôle emploiera 1 200 informaticiens majoritairement issus du pool de 3 200 salariés d'IT-CE et d'i-BP (2 000 et 1 200 respectivement) à l'issue de transferts volontaires.
Environ 60 à 70 collaborateurs de Natixis devraient compléter l'équipe de « BPCE Infogérance et Technologies ».
Par ailleurs, les futurs employés de la nouvelle entreprise continueront à être couverts par la convention collective nationale de la banque et non celle du Syntec. Des promesses qui ne suffisent pas à rassurer le personnel informatique du groupe, qui a constitué une intersyndicale.
