Face à l’avènement imminent de l’open banking, les établissements bancaires doivent réagir et s’adapter.
Le 26 octobre dernier s’est achevée à Las Vegas la cinquième édition du Salon Money 2020. Une des problématiques phares de l’évènement : la vague d’échange de données entre les banques et d’autres acteurs ou « open banking ».
Il a été question de savoir comment les banques pourraient tirer profit de ce phénomène inéluctable. En effet, si ces dernières étaient considérées jusqu’ici comme des coffres-forts de données, elles vont bientôt devoir se convertir en plateformes ouvertes.
Cette transformation est nécessaire dans la mesure où elle permettra à de nouveaux acteurs d’exploiter les données des établissements bancaires pour créer des services à valeur ajoutée.
Le compte à rebours s’est déjà enclenché en Europe. Dès 2018, la loi impose en effet aux banques de donner accès aux comptes de paiement de leurs clients. Aux États-Unis, pressées par les consommateurs, les enseignes se préparent également.
De nombreux acteurs, entre autres Wells Fargo ont déjà consacré une équipe pour se pencher sur le sujet. Notons toutefois que les répercussions de l’open banking sur les établissements bancaires peuvent être lourdes. En effet, contraintes de laisser à d’autres la possibilité d’offrir à leurs clients des services financiers innovants, les enseignes bancaires risquent de voir une majeure partie de leur chiffre d’affaires partir en fumée.
Pourquoi ? Parce qu’elles peuvent se retrouver à ne plus gérer que la partie la moins rentable du paiement : le simple traitement des flux. Un spécialiste explique ainsi qu’au lieu de rester sur la défensive, celles-ci devront trouver un moyen de recréer de la valeur et proposer des prestations que les start-up pourront légitimement commercialiser.
En donnant libre accès aux comptes bancaires de leurs clients à d’autres acteurs, les banques franchissent un nouveau cap dans la coopétition. Elles peuvent par ailleurs tirer meilleur parti de cette collaboration pour acquérir de nouvelles compétences. Elles ont même la possibilité d’identifier les acteurs les plus innovants et les racheter.
C’est notamment le cas de l’espagnol BBVA qui vient d’annoncer le lancement d’un premier modèle de sa plateforme d’API (interface de programmation applicative). Pour les start-up, c’est également une grande fenêtre d’opportunité qui s’ouvre à elles.
Joshua Rich, cofondateur d’une application bancaire américaine rachetée par BBVA, explique que le développement de leur « core banking » leur a pris trois ans, ce qui est beaucoup trop long à l’échelle d’une fintech.
Depuis, l’application bancaire, baptisée Simple, a d’ailleurs substitué son infrastructure par celle du groupe bancaire. Les services clients de Simple pourraient toutefois remplacer ceux de sa maison mère, reléguée au rang de simple fournisseur.
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