Les tickets de métro seront-ils bientôt remplacés par les cartes bancaires ?
À Rio de Janeiro, les usagers pourront se servir du paiement sans contact pour prendre le métro à partir d’avril 2019. Il leur suffira de poser leur carte sur le terminal pour passer les tourniquets. Très pratique, cette alternative au ticket intéresse de plus en plus les transports en commun.
Le paiement sans contact représente une véritable révolution pour le consommateur en raison de sa grande praticité. Il permet entre autres d’accélérer et de sécuriser les petites transactions du quotidien comme les courses, les paiements au restaurant, etc. Après avoir conquis le commerce de proximité, ce mode de paiement commence à gagner du terrain dans le secteur des transports.
ExempleÀ Rio par exemple, les usagers pourront bientôt prendre le métro, simplement avec leur carte bleue. Il s’agit ainsi d’une alternative particulièrement intéressante au ticket de métro. En collaboration avec Visa, Ingenico envisage par ailleurs de déployer ce système dans d’autres régions et de doubler ce marché dans deux ans.
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Les avantages de cette initiative
Le gain de temps est un des premiers atouts du paiement sans contact. Ainsi, les usagers réguliers ou occasionnels, y compris les touristes, ne perdront plus leur temps dans les files d’attente des guichets. Ils ne feront plus la queue pour avoir un ticket ou recharger leur carte de transport.
Outre le métro, le paiement sans contact s’avère très intéressant pour tous les transports. De plus, les avantages de ce système sont multiples pour les passagers et les exploitants.
Comme le souligne la consultante chez Oliver Wyman, Martina Weimert, ce mode de paiement permet de facturer à l’usage. De cette manière, le passager pourra régler les trajets pour lesquels il ne connaît pas le prix à l’avance. Concrètement, il aura simplement à utiliser le service proposé et le montant à payer sera évalué en fonction du trajet en question.
Le paiement par contact contribue également à faciliter les déplacements des usagers. Ces derniers seront moins réticents à changer de moyen de transport autant que nécessaire. De ce fait, certains essaieront de nouvelles solutions au fur et à mesure de leur déplacement dans la région.
Enfin, d’un point de vue financier, ce mode de paiement permet de réduire les charges liées à la distribution des tickets traditionnels et à la gestion des sommes en espèces.
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Un tremplin pour conquérir le marché des transports
Cherchant à promouvoir l’utilisation de la carte bancaire dans les transports, Ingenico et Visa ont travaillé sur l’implantation du paiement sans contact dans le métro de Rio. Ce dispositif sera opérationnel dès avril 2019.
Les usagers auront ainsi la possibilité de se passer d’un ticket pour prendre le métro. Il leur suffira de poser leur carte sur le terminal pour passer les tourniquets. Révélé au grand public par Planeta Informatica, le projet démontre l’intérêt des acteurs de ce secteur pour l’univers des transports.
Ces dernières années, les professionnels du paiement sans contact (spécialiste des terminaux de paiement, experts en traitement des transactions, etc.) s’intéressent de plus en plus aux réseaux urbains comme le métro, le bus, les tramways… Visa et Ingenico ont sauté le pas à Rio.
MasterCard, Worldline, etc., sont également très actifs sur ce marché. Leurs démarches convergent vers le remplacement des tickets de transport par l’utilisation du paiement sans contact par carte en plastique, smartphone, montre connectée…
D’après MasterCard, les réseaux de transport de près d’une centaine d’agglomérations urbaines ont adopté ce mode de paiement fin 2018. Londres utilise ce système pour ses bus depuis 2012 et l’a déployé sur ses autres réseaux depuis 2014.
La France a par ailleurs commencé à utiliser le paiement sans contact dans les bus de Chartres et dans les transports en commun de Dijon en 2018. La généralisation de ce système devrait se généraliser dans un futur proche.
L’introduction du paiement sans contact dans les transports en commun peut devenir compliquée en raison de l’infrastructure existante ou de la présence de nombreux opérateurs sur le réseau. Cependant, les professionnels du secteur s’appliquent à proposer différentes solutions pour résoudre ces problèmes. Pour le métro de Rio, Ingenico, Vista et Planeta Informatica ont notamment promis des terminaux faciles à intégrer dans les tourniquets et les portillons déjà présents sur le réseau.
