Un écart de tarifs important d’une banque mutualiste à une autre
Nombreux sont les établissements bancaires opérant dans l’Hexagone. Les banques mutualistes en font partie intégrante. La plupart d’entre elles proposent les mêmes services à leurs clients. Mais pour ce qui est du tarif, des différences se font remarquer. Pour une raison ou pour une autre, les caisses régionales fixent leurs propres barèmes selon leurs critères.
Pour solliciter les services d’une banque, il faut payer. Par ailleurs, les tarifs varient d’un établissement à un autre selon la région. Une agence de la même marque située au Sud n’est pas tenue de proposer les mêmes coûts que son homologue établi dans le Nord.
Il faut croire que la variation tarifaire est plutôt sensible. D’après les spécialistes du domaine, toutes ces différences seraient liées à de nombreux critères et conditions qui doivent être pris en compte. Mais une chose est certaine, des mutualistes du même nom, ne sont pas obligés de proposer des prix identiques.
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Pourquoi ces différences de tarif ?
Si les tarifs auprès des banques mutualistes diffèrent, c’est parce qu’elles doivent prendre en considération le dynamisme économique de la région où elles sont localisées. Généralement, ce sont les parts du marché et la démographie qui influencent les grilles tarifaires.
À titre d’exemple, en prenant compte de ces deux critères, une agence située dans un bassin dynamique serait obligée de proposer un prix compétitif. L’objectif est de devancer la concurrence afin de séduire de nouveaux clients. Dans le cas contraire, le coût serait vu à la hausse. D’ailleurs, la directrice du marché grand public de la Caisse d’épargne confirme cette hypothèse par ses propos :
Les tarifs se décident au niveau des seize caisses régionales. Au niveau national, nous leur faisons des propositions afin d’assurer une certaine harmonisation, mais elles restent maîtresses de leur choix.
Il y a certes des négociations au niveau du groupe. Mais certains coûts liés aux cartes bancaires sont propres à chaque caisse, à l’instar des coûts de fabrication, de stockage et de distribution.
Le directeur conseil industrie financière chez Deloitte, confirme ses dires en avançant que :
Chaque caisse régionale est une banque de plein exercice, indépendante de sa maison mère, même si elle porte le même nom.
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Des écarts palpables
Pour les sociétaires, l’écart de tarif bancaire n’est plus une surprise. En effet, dans ce domaine, le coût d’un même service peut varier de 20%, de plus ou de moins selon le dynamisme économique de la région. C’est aussi le cas pour les divers produits proposés au sein de chaque agence.
La différence est d’autant plus importante au niveau national en affichant 39% entre les offres les moins chères et les plus élevées, pour un « cadre d’entreprise ».
Ce fait est avéré en ce qui concerne les filiales Atlantique et Sud de la Banque Populaire. 203,99 euros pour la première et 284,41 euros pour la seconde. Soit un décalage de 80 euros. En ce qui concerne les réseaux mutualistes en général, la moyenne se situe entre 39 et 56 euros. Soit un niveau moyen de 20%.
