Après les nombreux scandales qui ont secoué le secteur bancaire britannique, l’autorité de la concurrence locale a réalisé une étude approfondie. Ses principales recommandations portent sur l’obligation pour les grands groupes d’améliorer leurs services avec une plus grande transparence.
La Competition & Markets Authority (CMA) n’a pas manqué de critiquer l’oligopole des grandes banques de Grande-Bretagne, qui se voient imposer certains changements. Toutefois, faisant fi des réclamations des petits établissements, l’Autorité n’a pas demandé la scission de ces mastodontes afin de libéraliser la concurrence. Cette dernière, par l’intermédiaire d’Alasdair Smith, qui a piloté l’enquête, a répondu que les réformes qu’elle propose seront plus efficaces pour mieux servir les clients de la banque de détail.
Parmi les thèmes ayant fait l’objet de recommandations figurent les découverts bancaires non autorisés. Les banques ont désormais l’obligation de notifier leurs usagers si le solde de leur compte est trop faible, afin d’éviter le passage au rouge et les agios correspondants.
En 2014, ces pénalités ont permis aux acteurs du secteur d’engranger 1,2 milliard de livres de revenus. En outre, des plafonds clairs doivent être définis pour ces agios, dont le montant demeure toutefois libre, ce que déplorent les associations de défense des consommateurs telles que Which ?
Une autre série de recommandations porte sur les nouvelles technologies et leur utilisation pour proposer des services et des conseils innovants et pour favoriser la concurrence. À l’horizon 2018, les établissements bancaires seront tenus d’adhérer à l’« open banking », un standard informatique commun visant à permettre le partage des informations personnelles des clients qui le souhaitent entre plusieurs enseignes.
L’avantage pour les usagers est de pouvoir comparer plus facilement les offres correspondant à leur profil et à leurs besoins individuels, et éventuellement, changer de banque.
Selon la CMA, la grande fidélité des Britanniques à leur banque est essentiellement due au défaut d’information et au manque de transparence des offres sur le marché. L’étude révèle notamment que 60 % des consommateurs sont restés avec la même banque depuis plus de dix ans, et en dépit d’une simplification de la procédure, en 2015, une minorité (3 %) a migré vers un concurrent.
Il n’est donc pas étonnant que 77 % des comptes courants des particuliers à travers le Royaume-Uni soient détenus par Lloyds, Barclays, RBS et HSBC. Le pourcentage grimpe même à 85 % dans le cas des petites entreprises. De quoi susciter des doutes légitimes des observateurs et du public quant à l’impact des réels des mesures recommandées par la CMA.
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