La hausse des frais bancaires sera au rendez-vous en 2018
L’année 2018 commence mal pour les clients. Ils devront faire face à une hausse généralisée. Les « petits consommateurs » restent surtout les plus touchés. En effet, l’augmentation est fonction du mode d’utilisation des services bancaires. Elle n’a ainsi que très peu d’impact sur le portefeuille des clients moyens et les gros consommateurs.
L’avènement des banques de nouvelle génération a eu un impact significatif sur les tarifs bancaires. De même, grâce à la mobilité bancaire promulguée par la Loi Macron, l’ensemble des prix affichés a été tiré vers le bas. Qu’à cela ne tienne, 2018 sera le théâtre de nouvelles hausses.
Elles concernent surtout les « petits consommateurs ». Les clients moyens et les gros consommateurs sont eux aussi frappés, mais dans une moindre mesure.
Les augmentations en question touchent ici l’ensemble des services bancaires. Entre autres, le transfert de PEL et les frais bancaires coûteront beaucoup plus qu’au cours des dernières années.
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L’illusion des petits consommateurs
Orange Bank figure parmi les dernières-nées des banques en ligne. Une arrivée qui est censée secouer l’univers bancaire, notamment les banques traditionnelles qui ont dû revoir leurs tarifs à la baisse. Parallèlement, l’entrée en vigueur de la loi Macron a certainement suscité de l’espoir chez les consommateurs. En effet, la politique de mobilité bancaire a été élaborée pour entretenir la concurrence, et donc pour réduire les tarifs.
Au détriment des clients, 2018 assistera quand même à une hausse notable de tarifs bancaires. Selon les résultats d’une étude annuelle CLCV (Consommation, logement, cadre de vie), les « petits consommateurs » sont les plus défavorisés par cette tendance.
Cette catégorie regroupe surtout des célibataires utilisant les services bancaires de manière restreinte. On constate en ce sens une double augmentation : 2,28 % pour ceux utilisant un serveur téléphonique pour accéder à leur compte, et de 1,25 % pour ceux qui consultent sur Internet.
Autre constant aberrant: les mêmes services peuvent être facturés jusqu’à 4 fois le tarif conventionné, d’une banque à une autre. Une situation plus que regrettable pour Jean-Yves Mano, président de la CLCV. À titre comparatif, l’augmentation est peu significative pour les autres catégories : + 0,11 % pour les profils « moyen» et + 0,38 % pour les « gros consommateurs ».
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D’autres exemples de services bancaires
Selon la CLCV, cette augmentation concerne la grande totalité des services bancaires. Dans les résultats de son étude, l’organisme cite en exemple le transfert d’un PEL. Le coût moyen de l’opération grimpe alors à 87,77 euros, contre 80,16 euros en 2017.
Les frais de tenue de compte ont aussi connu une progression moyenne de 3,5 %, ce qui donne un coût moyen de 20,58 euros. Devenu un point commun des clients auprès des principaux groupes bancaires, ce poste de dépense peut d’ailleurs varier significativement d’un établissement à un autre : 10,50 euros annuels chez Crédit Agricole Centre Ouest, contre 71,80 euros chez Marze et Dupuy de Parseval.
