Assurance-vie, les clés pour bien choisir

L’assurance-vie demeure l’un des placements les plus populaires auprès des Français. Destinée à l’origine à garantir un capital aux héritiers du titulaire en cas de décès de ce dernier, elle devient de plus en plus une solution viable pour financer sa retraite.
Une solution d’épargne retraite viable
Premier atout : la souplesse. L’assurance-vie offre en effet beaucoup de liberté puisqu’il est possible pour le souscripteur de déposer les sommes qu’il souhaite au rythme qu’il veut, même si certains contrats prévoient des versements réguliers. De plus, l’assurance-vie n’inclut pas l’obligation de dédier les fonds ainsi placés à un objectif particulier ce qui n’est pas le cas par exemple du PEL qui est exclusivement destiné à financer un achat immobilier.
Deuxième atout : la disponibilité des fonds. Contrairement à d’autres produits d’épargne, les fonds placés sur un contrat d’assurance-vie peuvent être « rachetés » ou retirés à tout moment.
Troisième atout : les rendements. Les contrats d’assurance-vie sont généralement multisupports. Une partie du capital est investie sur des supports en euros avec des rendements garantis tandis qu’une autre l’est sur des supports en « unités de compte » (concrètement, ce sont des investissements sur des actions d’entreprises, des biens immobiliers, des obligations…) aux performances plus élevés, mais avec des risques à l’avenant.
Les fonds investis sur des supports en unités de compte ne sont pas garantis, contrairement aux supports en euros. Il appartient ainsi à chaque souscripteur de choisir son contrat en fonction de son degré d’aversion au risque.
Quid de la fiscalité ?
Les fonds versés peuvent être retirés nets d’impôts, les intérêts et les plus-values sont assujettis à une fiscalité relativement clémente puisqu’elle est dégressive dans le temps. Ainsi passés les 8 ans, le taux de l’impôt sur le revenu n’est plus que de 7,5 %, contre 15 % pour les contrats qui ont entre 4 et 8 ans et 35 % pour les contrats de moins de 4 ans. Le taux des prélèvements sociaux est quant à lui fixe, à 15,5 %.
En cas de décès du souscripteur, son conjoint ou partenaire pacsé bénéficie d’une exonération de l’impôt sur le revenu sur la somme héritée, une fois déduits les prélèvements sociaux. Une autre possibilité de sortie du contrat est la rente viagère qui présente l’avantage d’offrir un complément de revenus à vie pour son titulaire et de bénéficier d’une fiscalité particulièrement clémente si elle est adoptée entre sa 60e et sa 69e année.