La filiale bancaire de La Poste vise à devenir l’établissement préféré des Français
À l’horizon 2025, La Banque Postale s’attend à devenir l’enseigne numéro 1 en France. Pour atteindre cet objectif, elle compte diversifier ses secteurs géographiques, mais aussi ses professions. De même, elle aspire à récupérer son important portefeuille client. Des défis dont le but consiste à améliorer la performance financière de l’entreprise.
À l’avenir, La Banque Postale espère mieux articuler son offre autour des instants de vie des consommateurs. Pour ce faire, elle projette de passer d’une logique basée sur les produits vers une autre axée sur les besoins. Philippe Heim, son nouveau dirigeant déclare qu’auprès de leurs employés, la thématique liée au consommateur présente une vertu très unificatrice.
L’entreprise ambitionne également de peaufiner son expérience client, qui s’est dégradée ces dernières années. Ainsi, elle envisage d’offrir la possibilité d’une inscription 100 % banque en ligne et de déployer une nouvelle application mobile. En outre, l’enseigne mise sur son statut de prestataire de confiance pour accroître sa notoriété sur le marché.
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Une performance commerciale retrouvée
Dans la même optique, il s’appuie également sur l’étendue de son maillage d’agences. Un réseau composé de 7 600 antennes et qui enregistre quotidiennement 1 million de visiteurs.
Par rapport aux activités de bancassurance, Philippe Heim se réjouit que dans l’Hexagone, La banque postale ait regagné :
[…] Ses niveaux d’avant la crise sanitaire.
Philippe Heim
En France, les activités de bancassurance ont recouvré une dynamique sur l’ensemble des marchés. De ce fait, leur chiffre d’affaires a monté à 3,1 milliards d’euros, soit une augmentation de 8 %. La collecte d’assurance-vie a grimpé à 3,6 milliards d’euros (+41 %), dont trois sur dix en UC (unités de compte). La production a évolué de :
- +27 % pour l’emprunt à la consommation (1,2 milliard d’euros) ;
- +23 % pour le crédit immobilier (5,5 milliards d’euros).
Des chiffres tirés cependant d’une comparaison avec la période janvier-juin 2020, certainement illusoire. En effet, il s’agit d’un exercice marqué par le confinement.
Deux défis relevés
À l’heure actuelle, la filiale bancaire de la Poste présente deux grands défis. L’un porte sur la diversification de :
- Ses secteurs géographiques (financements spécialisés, prêt à la consommation, assurance, etc.) ;
- Ses domaines d’interventions (assurance incendie, accident et risques divers ; gestion d’actifs, banque de patrimoine et de financement).
L’autre réside dans la récupération de son vaste portefeuille client, constitué de 20 millions de consommateurs, dont 12 millions d’actifs. Le but de ces challenges consiste à :
- Porter la contribution de l’international et des autres métiers à la moitié du bilan net d’ici quatre ans. Actuellement, elle est de 40 % alors qu’en 2010, elle était de 0 % ;
- Se libérer graduellement de l’environnement des taux bas. Un contexte qui plombe la rentabilité des bancassureurs de détail.
Par ailleurs, La Banque Postale dispose également un autre objectif plus grand. Elle a notamment élaboré un nouveau plan stratégique pour les quatre prochaines années, et ce, afin de devenir :
La banque préférée des Français.
Dans cette visée, elle peut s'appuyer sur son nouveau comité exécutif, patron, des ressources financières robustes. Sans compter la ferme détermination de diversifier ses revenus.