Mutualize projette de reprendre « Morning »
- Détails
-
Publié le par Meilleurtaux Banques
Au bord du gouffre, la néo-banque « Morning » fait l’objet de convoitise. Xavier Azalbert est candidat à la reprise.
À cause de la suspension de son agrément de paiement par l’ACPR, la néobanque Morning est en mauvaises postures. L’entreprise est livrée à son sort suite à des désaccords stratégiques entre son fondateur, Eric Charpentier et la Maif, qui est pourtant un des actionnaires principaux de la firme.
Ce désaccord a pour source une faute de la part du fondateur qui a utilisé le compte de cantonnement qui garantit les fonds des déposants, sans toutefois faire un détournement.
Au bord de la banqueroute, la fintech est convoitée par trois repreneurs potentiels depuis le mois de décembre. Parmi eux, Xavier Azalbert, président de Mutualize, a pour projet d’en faire le « quatrième M » de son business modèle, tout en faisant développer le secteur.
Je compare les offres bancaires
Morning, une synergie importante pour Mutualize
Trois projets sont en course afin de convaincre les collaborateurs concernant le sort de la néobanque. Celui de Xavier Azalbert est de continuer le développement de la Fintech avec un périmètre adapté ainsi que de fusionner l’équipe Mutualize-Morning. Pour cette croissance, sa stratégie se partage entre deux volets : « Money » et « Mutualisation ».
Dans le premier volet, le président de la firme parle d’un développement de l’offre client de service de paiements, tandis qu’en « mutualisation », l’entreprise propose une expertise en crowd et crowfunding. D’une manière concrète, cette technique permet de récolter des fonds et des médias pour communiquer. En outre, l’objectif est de faire confiance aux jeunes (start-ups).
Mutualize : vers une croissance stratégique
Selon les dires de Xavier Azalbert, son projet est de fusionner deux clientèles (celle de Mutualize et celle de Morning) afin d’accélérer leur développement, et cela, en s’appuyant sur la marque « FranceSoir ».
Cette stratégie a déjà été observée dans la croissance de Boursorama Banque. Comme Mutualize et ses filiales sont déjà en pleine croissance, il est beaucoup plus facile de renforcer les équipes et de diversifier les synergies. Xavier Azalbert de préciser que le but est de construire un business indépendant des actionnaires. Pour cela, il est nécessaire d’avoir une vision claire et une bonne visibilité sur la profitabilité, chose que la firme sait déjà faire.
Je compare les offres bancaires
Avantages de Mutualize : une bonne maîtrise et connaissance du secteur
Sans grande surprise, une start-up se doit de rechercher les bons outils afin de s’agrandir aussi rapidement que possible, comme le cas de Boursorama Banque. Pour le cas de la Mutualize, le passé a déjà démontré que l’entreprise est prête à tout pour se démarquer dans le secteur.
Contrairement à Eric Charpentier, ce dernier de dire que la confiance dans le système est la base de l’activité des Fintech. Ces derniers se doivent en retour de respecter les règlementations afin de garantir cette confiance envers les régulateurs. En outre, l’innovation est un critère qui vise à satisfaire les clients qui se plaignent du système financier traditionnel, à condition qu’elle soit contrôlée et supervisée.